Nous pratiquons Ryūshin Shōchi Ryū, le style dont l’enseignement nous a été transmis par YAHAGI Kunikazu Sōke, dont le savoir a été reçu par sont maître KAWABATA Terutaka Sōke. Les racines de ce style transmis de génération en génération peuvent être retracées jusqu’au 16e siècle. Nous perpétuons ces 500 ans d’histoire.
- Iai (居合) : art de dégainer et trancher en un mouvement, un ou plusieurs adversaires avec un katana, à partir de sa position de repos (rangé dans son fourreau).
- Kenjutsu (剣術) : art du combat avec un katana.
- Tameshigiri (試し斬り) / Shizan (試斬) : art de trancher des objets tels que des makiwara (巻藁), des tatami omote (畳表), des tiges de bambou vert (青竹), ou autres. À l'origine, pour tester son habilité à trancher l'adversaire.
Bien que le katana soit principalement connu et conçu pour une utilisation guerrière, il tire ses origines dans les tréfonds de la mythologie japonaise, et représente donc un objet à forte connotation culturelle. Aussi, il prend une place importante dans l’art du guerrier, l'histoire et la culture japonaise.
Dans l’artisanat, il est mondialement reconnu comme une œuvre d'art à part entière. Le katana est une arme qui peut sceller le destin par la vie ou la mort, mais il est également emprunt d’une esthétique rarement disputée. Cette dichotomie – mort et esthétisme - amplifie d’avantage la fascination qu’il peut engendrer.
Pratiquer le maniement du katana va donc bien au-delà d’apprendre un art martial (guerrier), il implique l’immersion dans un monde débordant d’arts profondément japonais dans la fabrication du katana – de la lame, du saya (fourreau), en passant par le tsuka (manche) et des habaki, fuchi, tsukagashira (ferrules), jusqu’au plus détaillé des éléments d’assemblage, mais également de culture riche et fascinante, ainsi que de la recherche de spiritualité.
Convient à TOUT LE MONDE : hommes, femmes, enfants, ou autres ! À découvrir absolument !
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Programme
À QUI CELA S'ADRESSE-T-IL ?
À tous les passionné-es
Le katana ne fait aucune distinction d’âge, de sexe, de genre, de confession, ni de force physique. C’est un art qui rassemble par son histoire, sa culture, son esthétique et son esprit. Une partie de l’enseignement est basée sur une maîtrise du maniement du katana en solo, en pratiquant des kata (型). Une autre partie de l’enseignement est en binôme, et permet l’étude de la relation à l’autre. Les exercices sont prédéfinis et tout le monde peut s’entraîner avec tout le monde sans distinction de poids, taille ou genre. Ils sont conçus de manière à souligner la technique, la distance, le timing et la perception de la situation, et non pas pour porter un réel coup à son partenaire d’entraînement. Il ne s’agit pas d’un « sport de combat », mais d’un « ART martial ».
Aux femmes
Dans certaines régions, notamment au Japon, le katana est très populaire auprès des dames. Non seulement l’esthétisme, mais également la culture des différentes traditions de forgeage des lames, des accessoires liés au katana sont un attrait certain, la gente féminine semble plus à même d’apprécier cet aspect de l’art. Enfin, l’uniforme traditionnel – le dōgi – constitué notamment d’un hakama (pantalon large traditionnel) et le obi (ceinture) donne une élégance attrayante. Dans certains groupes, les dames sont plus nombreuses que les hommes.
Aux enfants
Quel enfant n’a pas un jour vu un film, une bande dessinée, un film d’animation, un jeux, ou des illustrations avec un samouraï ? Quel enfant n’a pas un jour rêvé d’être le héro de l’histoire qui lui a tant plus ? Les enfants sont remplis d’imagination qui ne demande qu’à être canalisée. L’art du katana ne requiert pas d’agressivité, mais au contraire de la concentration, discipline, humilité et persévérance. C’est une occasion d’allier le rêve avec l’enseignement de la vie, sans risquer un œil au beurre noir ou un bras cassé.
Aux familles
Vous adorerez améliorer la relation parent-enfant.
Prérequis
Il n'y a pas besoin de qualités physiques particulières, ni d'uniforme particulier non plus, juste des vêtements confortables (sportifs). Nous avons des ceintures (obi), des bokutō et saya à prêter pour la première séance. Les sabres sont en bois, afin de s'initier sans risquer de se couper. Pour participer, il suffit d'envoyer un message. Votre demande sera répondue aussi tôt que possible. Il vous suffit ensuite de vous présenter à l'heure et lieu convenu.
Pour aller plus loin
https://bujutsukai.ch/arts-enseignes/